Mes débuts dans le minimalisme

Il paraîtrait que pour vivre mieux, il faudrait avoir moins. Que pour profiter pleinement de sa vie, il faudrait se focaliser sur l’être et non sur l’avoir.
Ces deux notions, je les ai beaucoup lues et entendues sur différents blogs, différentes vidéos. Pendant longtemps, je n’ai pas cherché à les appliquer car je n’en ressentais pas le besoin. Petit à petit, j’ai senti que quelque chose clochait sans vraiment savoir quoi, sans vraiment essayer de comprendre.

D’aussi loin, que je me souvienne, j’ai toujours été maniaque de rangement. Il parait que petite, je rangeais les rayons des supermarchés. Ado, je passais des dimanches après midi à vider mes boites, trier les choses sur les étagères de ma chambre et à jeter ce qui m’encombrait.
En y repensant et en faisant le lien avec les notions du début, je me suis demandée si, au final, elles n’étaient pas véridiques. Mon besoin de rangement n’était-il pas lié à mon besoin de clarifier certaines situations ou à libérer mon esprit ? Ne ressentais-je un immense calme devant ma chambre rangée et nette ? Le concept du minimalisme n’est-il  pas un concept auquel je m’identifie depuis l’enfance sans le savoir ?
Alors de la même façon que je me tourne petit à petit vers le zéro déchet, je me tourne vers le minimalisme (et pour moi, l’un et l’autre sont très liés).

J’ai longtemps consommé « jetable » en me disant que si ce que j’achetais s’abîmait, je pouvais le remplacer. Je n’achetais pas forcement de la qualité, au contraire, je prenais le moins cher. Si bien que j’accumulais beaucoup. Des vêtements, du maquillage, des livres, des DVD (au temps où ça se faisait) et ce n’est que quelques exemples. Je passais donc beaucoup de temps dans les magasins et je passais mon temps à penser à remplacer tel ou tel objet, ce qui m’occupait beaucoup l’esprit.

Ma prise de conscience date d’environ un an avec la sensation de tourner en rond. J’ai alors commencé à m’informer, à chercher des solutions plus durables pour ne pas avoir à remplacer. J’ai aussi décidé de trier une bonne fois pour toutes et de me débarrasser de ce qui m’encombrait physiquement et mentalement.
Pour moi, le premier pas vers le minimalisme a consisté à faire place nette. Mon déménagement du mois d’août m’a aidé dans ce sens. M’installant dans une nouvelle vie à deux, j’ai saisi cette occasion pour de défaire des choses accumulées depuis des années. Peut être aussi une façon de grandir.

Aujourd’hui, j’essaye de consommer moins et surtout mieux, de manière plus responsable. Souvent, je me dis « en ai-je vraiment besoin ? qu’est ce que cela va m’apporter ? » Cette manière de faire me laisse plus de place et d’argent pour le reste.

Récemment, j’ai vu le documentaire « Minimalism : A documentary about the important things » sur Netflix.
Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus m’ont fait comprendre que le minimalisme représente beaucoup plus que le simple fait de se déposséder des choses matérielles. Ceci n’est qu’un outil.
Le minimalisme est une philosophie de vie dans laquelle on se débarrasse du trop, de l’excèdent pour laisser de la place à « plus » : plus de temps, plus d’expériences, plus de passions, plus de liberté. On perd moins de temps à consommer pour passer plus de temps à faire ce qui nous satisfait vraiment. Et c’est peut être ça que je cherchais depuis le début. Une façon de me défaire mentalement du matériel et de libérer de la place dans mes pensées.
En fait, si je devais résumer, je dirais que le minimalisme est une clé vers la satisfaction et vers le bonheur.
Vous allez dire « Oula, tout de suite les grands mots, voila qu’elle se change en gourou du minimalisme« . Ce n’est pas ma prétention, d’autres font ça beaucoup mieux que moi.
Je vous partage mon expérience.
Courir les boutiques, les grandes surfaces ou les grands magasins ne m’apportaient pas forcement quelque chose mais je ne m’en rendais pas compte. Je le faisais de manière spontané, sans y réfléchir. Aujourd’hui, je fais toujours du shopping, je fais toujours mes courses mais avec des objectifs clairs et des besoins nécessaires.  Je fais une liste de ce dont j’ai besoin, et si une envie de shopping me prend alors je pars en quête d’un des objets de ma liste. Si je n’ai besoin de rien, je préfère encore faire du sport, lire, voir des amis, regarder ma série préférée ou tout simplement vous raconter ma vie sur ce blog.
Ce que j’essaye de dire, c’est que ces activités sont pour moi beaucoup plus satisfaisantes à l’heure d’aujourd’hui que de parcourir les allées des magasins sans but. Mon argent est aussi mieux employé. Au lieu de posséder des choses matérielles, je choisis de créer des souvenirs.
Cela reste purement personnel. Si votre satisfaction se trouve dans le shopping et que vous y trouvez votre compte, pourquoi changer ? 😉

Ma quête d’un mode de vie différent s’inspire et se nourrit d’un tas de courants et de concepts autour du développement personnel et du respect de notre environnement. De tous ces courants, le minimalisme était de ceux qui me semblait le plus « perché », le plus inaccessible. Finalement, c’est peut être mon préféré !
Cela me permet de grandir en tant qu’individu, de me concentrer sur mes passions, de libérer mes pensées et de vivre davantage dans le présent.

Le documentaire « Minimalism » se termine par la citation suivante : « Love people, Use things. The opposite never works » (Aimer les gens, utiliser les choses. L’inverse ne fonctionne jamais).
Une très belle phrase à méditer non ?

Ma première inspiration : http://www.unsoupconderose.com/ et sa chaine youtube : https://www.youtube.com/channel/UChxvOwVMwuxIaF9wry3Qtww
Site The Minimalists : https://www.theminimalists.com/ (site en anglais mais google fait très bien la traduction 😉 )

A bientôt !

 

 


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