Mardi, 11h00, nous partons pour une Via Ferrata à trente minutes en voiture de la ville. En quelques instants seulement, nous quittons le bruit des voitures, la pollution, les soucis du quotidien pour nous échapper à la conquête des falaises calcaires de Chartreuse.
Quatre filles, quatre caractères et surtout quatre infirmières. Pendant une journée, nous nous sommes échappées d’un quotidien parfois compliqué pour savourer encore une fois l’été indien que ce mois d’octobre nous accorde.
Dans cet article, je souhaite vous faire partager la beauté de l’automne, la simplicité d’une ballade en forêt et notre amour pour notre région.
La Via Ferrata, c’est une randonnée suspendue dans les airs. On monte, on descend, on traverse et surtout on profite.
On profite des derniers rayons du soleil qui se reflètent sur le calcaire, des feuilles flamboyantes des arbres qui nous entourent, des montagnes environnantes qui rougissent, des sommets de l’autre coté de la vallée qui dans quelques semaines, on l’espère, seront blancs.
De temps en temps, on traverse un pont au dessus de l’eau ou juste du vide. Le plus souvent, la pratique de ce sport est ouverte à tous, à condition de ne pas avoir le vertige.
Ce jour là, nous étions à St Vincent de Mercuze. La marche d’accès à la Via est normalement de quarante minutes. Nous avons mis presque trois heures. Mais comment passer à côté de tant de beauté ? Comment ne pas s’arrêter pour tout prendre en photos ?
Et puis, commence l’ascension. Expérimenté ou non, je pense qu’on a toujours cette petite appréhension avant de s’élancer sur la falaise. Car, ce qui nous relie à la vie en cas de chute, ce ne sont que des longes. Faites pour ça évidemment. Mais, le jeu en vaut la chandelle et le paysage qui s’offre à nous, dans la quiétude de ce jour de semaine où tous les autres travaillent, est à couper le souffle.
On avance, échelon après échelon, prises après prises et bientôt voila la ballade terminée. Trop brève.
Cette journée était hors du temps. Privées de réseau pendant quelques heures, nous nous empressons de partager nos photos. Le retour à la réalité, à la vie normale est rude tant cette journée nous a conquises. Et à l’heure où je vous écris ces lignes, je n’ai qu’une envie.
Retourner m’accrocher à ces falaises de calcaire et regarder l’automne conquérir la Chartreuse.
2 réflexions sur “Un été indien en Chartreuse”